RB2: Cendres d'Autriche
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 Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec.

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Nikolaus Von Rabe
Monarque d'Autriche
Nikolaus Von Rabe


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MessageSujet: Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec.   Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec. Icon_minitimeMar 11 Mar - 18:19

Le bruit de l’eau, valsant amèrement sur les rives furent brusquer par le bruit d’un clapotis répétitif. Une longue pièce de bois entrait dans l’eau douce-noire pour en sortir, laissant tomber les quelques gouttes qui s’y trouvaient, pour rentrer encore, dans un mouvement constant. Le brouillard était extrêmement épais, baissant le champ de vision à une limite très basse, le bruit de la pagaie frappant l’eau doucement brisait encore et encore le noir silence de l’endroit. Déchirant la brume, un nez de barque fit son apparition, avançant en une lenteur considérable, allant avec les sons réguliers mais interminable de la rame dans l’eau. Une longue barque de bois, humide et foncé, avançait dans la pénombre, se dirigeant vers les rivages de la minuscule île. Le temps semblait ne pas continuer à son rythme normal, vu que la barque avançait que trop lentement, comme quand quelqu’un nous fais attendre sur quelque chose que l’on ne peut plus patienter plus. Sur un siège de la barque, un pied apparut. Un pied botté, jusqu’au genoux. Les pantalons de cuir collait à la peau de la personne qui se dressait sur la barque, pagaie à la main. Un très long manteau rouge, boutonné jusqu’au cou et un chapeau très large se firent voir par mit la brume. Le couvre-chef était légèrement incliné, comme pour éviter de voir le visage de l’homme. On dirait un homme. L’absence de seins et les vêtements très masculins démontre que ce ne peut être une femme. Clip, clap. La pagaie s’enfonce toujours dans l’eau, faisant avancer la barque vers les rives sombre de l’île. Soudainement, le son du bois, frottant sur le sable humide se fit entendre, puis rien. Seulement les clapotis des vagues, frappant sur la barque perturbait le silence de l’endroit. Très lentement, l’homme débarqua de son embarcation. Le bruit des bottes s’enfonçant dans le sable perturba le silence, mais dans un bruit très profond et très fort. Tout semblait si bizarre. L’homme avança, le bruit des pas résonnèrent de plus en plus fort. S’en était troublant. Soudainement, l’homme s’arrêta. Très rapidement, il leva la tête, laissant tomber son chapeau par en arrière, tombant trop lentement. Le visage, blanc et lisse était garnit d’un large sourire. Un sourire pas normal. Quelque chose clochait dans ce sourire. Ce ne prit pas trop longtemps pour trouver ce qui n’allait pas : Les crocs.

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Les fenêtres battaient sur les cadres de bois. Les rideaux de soie volaient dans les airs, portés par le fort vent qui s’était levé. Les battant frappaient sur les parois du château, ce qui provoquait un bruit effroyable. Accompagnant les battants, la respiration d’un homme perturbait l’ambiance. Nikolaus se réveilla en sursaut, avec une inspiration comme s’il n’avait par respiré depuis plusieurs mois. Le souffle court, le corps en sueur, il regardait autour de lui dans les pénombres de sa chambre. Son regard se porta sur les fenêtres, qui avaient encore une fois ouvertes pendant la nuit. Nikolaus se leva pour aller remédier au problème en les fermant, tout en pensant à ce rêve étrange. Cette… créature qui se dressait dans ce rêve immonde, qui trop irréaliste pour lui… était-ce un de ces êtres impurs qui ravageait les songes et les légendes des gens? Un de ces vampires? Certainement. Après avoir fermé les fenêtre en les verrouillant, Nikolaus alla se rassoire sur son lit. Il ne pourrait pas dormir de la nuit, avec cet étrange sensation d’être épié. Nu comme un ver, il se frotta les yeux rouges de fatigue et se leva. Cela lui prit quelques minutes pour se mettre quelque chose sur le dos : Un chemise, des pantalons et des bottes. Juste pour ne pas être nu. Il allait prendre une marche pour se changer les idées… Quel sensation étrange…

Le soleil s’était enfin levé. Nik avait prit bien soin de s’habiller comme à l’habitude, de ses vêtements sombre. Son rêve le tourmentait en dedans, mais il fit bien attention pour que cela ne paraisse pas dans son visage. Il marchait dans les longs couloirs pour rejoindre le hall, où devait se trouver la plupart de ses valets. Il ne pensait pas à grand chose, sauf au malheureux sourire du monstre de son rêve. Après quelques minutes de marche, il arriva dans la salle qu’il visait. En effet, plusieurs personnes se dressaient dans le hall. Nikolaus se trouvait au deuxième étage, passant par les balcons, ne quittant pas les yeux les personnes qui étaient en bas. Soudainement, il s’arrêta, marchant droit à l’endroit où son père fut assassiné. Lâchant un petit soupire, il continua sa route pour aller à la rencontre de ses sujets. Le monarque descendit les escaliers principales et alla faire face aux hommes qui se trouvaient là. Un grand barbu blanc avança vers Nikolaus. L’homme semblait très vieux. En fait il était déjà dans la soixantaine. Il s’inclina vers le souverain en souriant.

- J’ai vu que vous aviez hésiter en passant sur l’endroit où votre père est mort, Monsieur. Dit-il.
- Et en quoi cela vous regarde, Abealard? répondit le Monarque.
- J’ai reçu l’ordre de Monsieur Anton de vous informer sur les différents informations que quelques hommes on dénicher sur l’assassin de votre père. Quelques informations anodines mais que vous pourriez aimer entendre…
- Dites toujours.
- Et bien, cet homme se nomme Renatus Baldwin. Il habitait Evergloth depuis toujours, on dirait. Les années avant la mort de votre Père, plusieurs contactes ont affirmés qu’il était en profonde dépression suite à quelques évènements très extrêmes. Eumh… Je ne tournerai pas plus autour du pot, Monsieur, cet homme était le mari de votre mère.

Cet information incita Nik a lever un sourcil, signe d’intérêt. L’information était pas du tout pertinente, mais depuis toujours, tout le monde au château semblait chercher le pourquoi de l’assassina, mais maintenant, nous avions la réponse. La voix du vieil homme était grinçante mais si agréable à entendre. Abealard était toujours là pour servir son souverain. Un homme aussi grand que Nikolaus, le visage pleins de ride. Se dressant d’habitude avec les mains dans le dos, de son habit chic noir. Il connaissait des endroits dans le château que personne ne connaissait, ce qui le faisait mouvoir avec facilité dans les pièces. Il semblait être… un fantôme. Bref, il était un homme bien.

- Des informations intéressante. Voilà qui résout le mystère du meurtre de mon Père. Ce n’est pas que ça me tracassait, mais il est mort si vite, en même temps que son agresseur. Nous n’avons pas put connaître quoi que ce soit à son propos. Vous savez où est ce cher Anton? J’aimerais bien parler de ça avec lui. Mais j’ai d’autres projets sous la main… Hey bien ça attendra, je dois parler avec Anton. Oh et j’ai faillis oublier, mon cher Abealard, connaissez-vous quelque chose à propos des… vampires? demanda le Monarque.
- Ohohoh… Ces créatures légendaires sont connus de partout, mais pas en détail. Je ne peux pas beaucoup vous aider là-dessus, Monsieur. Je n’en connais pas plus que vous. Seulement les classique buveur de sang… Et je peux vous demander pourquoi? Rétorqua le vieil homme.
- Seulement une idée qui me passe par la tête, comme ça.
- Ne me prenez pas pour un imbécile, Monsieur. Si un Roi vient à parler de quelque chose d’aussi sot, c’est parce qu’il a besoin de savoir quelque chose…
- Ce n’es pas important, mon ami. Je vous en reparlerai plus tard! J’ai seulement une mauvaise impression… Si vous pouviez me chercher quelque chose sur le sujet…
- Avec plaisir, Monsieur.

Le son des souliers sur le plancher de marbre retentit. Abealard attendit que son souverain quitte pour s’en aller à son tour, se dirigeant tout de suite vers la bibliothèque. Il marchait rapidement, étonnamment rapidement vu son âge… Nikolaus, lui, se dirigea vers les appartements de Anton. Le Roi savait que c’était l’endroit où Anton allait aller quand il allait arriver. Pendant son parcours, il repensa à ces vampires… Buveurs de sangs… Niko avait hâte que Abealard lui trouve des informations sur le sujet, ce qui allait prendre un rien de temps. Existaient-ils vraiment? Une question à se poser. Evergloth était une ville si sombre que plusieurs choses étranges pouvaient se produire à l’insu des habitants. Puis, les images de projets que Nikolaus devait finir lui vint en tête. Rien que des pacotilles, rien de grave. En fait, il n’avait rien prévu pour le pays encore. Pourtant, Evergloth devait lui revenir… Pour l’instant, une bonne discutions avec Anton, qui lui suggèrerais certainement quelques chose à faire pour récupérer cette ville sera le bienvenue. Après quelques minutes de marches, il arriva aux appartements de Anton. Le Monarque cogna doucement et entra. Il n’y avait personne, seulement les innombrables objets appartenant à Anton. Nikolaus allait l’attendre. Il alla s’asseoir sur le fauteuil près du jeu d’échec, et le fixa, les jambes croisées…
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Anton Von Rabe

Anton Von Rabe


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MessageSujet: Re: Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec.   Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec. Icon_minitimeVen 21 Mar - 9:53

Les grandes portes du hall du sublime Château de Vernet s’ouvrirent à la minute où Anton posa son pied hors de la voiture qu’il avait empruntée quelques heures auparavant. Il n’était pas dans ses habitudes de sortir si tôt, mais il avait eut affaire à retourner à la demeure familiale, pour son plus grand déplaisir. Il voulait y récupérer quelque chose qui lui était précieux autrefois, un désir complètement puéril et futile qui le tracassait depuis quelque jours.. Deux ou trois bouquins ainsi qu’un petit paquet emballé à la hâte à la main, l’homme pénétra dans l’immense demeure qu’il appréciait tant. Il fut heureux que les grandes portes se refermèrent derrière lui, maintenant soustrait aux rayons de lumières agressant à cette heure de la journée. Ils perçaient la nuit et gagnaient de plus en plus de terrain, en déchirant doucement la beauté mythique dont elle était dotée. L’halo subtil de la lune était remplacé par l’envahissante auréole de cette étoile écrasante. Anton aimait vagabonder hors du château la nuit venue, ou préférait simplement l’opacité de ses appartements aux après-midi ensoleillés.

Puis, les pas du Von Rabe se mirent à résonner à leur tour sur le chic plancher de marbre, quelques minutes suivant ceux de son illustre cousin. L’endroit était plus que calme à cette heure de la journée, il apprécia se fait puisqu’il lui laissa l’opportunité de pouvoir réfléchir à sa guise, sans être distrait. Il avançait en direction de ses appartements, songeant à ce qu’il avait accompli et serait à accomplir prochainement. L’assassinat du roi, il y avait maintenant dix années de cela. Bien entendu, il avait fallu qu’Anton y mette son grain de sel pour finalement trouver qui avait pu commettre cet acte.. immonde. Qu’il use de ses contacts, de son étrange persuasion. Puis, il y avait Evergloth.. Cette petite ville oh si insignifiante à ses yeux, mais oh combien dérangeante! Le conseiller arriva finalement à son antre, en poussa la porte avec désinvolture, sa fidèle canne sous le bras gauche et ses livres poussiéreux dans l’autre..

Ahh.. Comme il faisait bon d’être chez soi! Il referma avec douceur derrière lui même, fit quelques pas et alla poser ses paquets sur son bureau de frêne. Il enleva son long manteau noir et le déposa avec négligence la chaise de cuir à ses côtés, laissant découvrir sa silhouette mince et longue. Il était vêtu d’une chemise d’un beige pâle, qui donnait tout un effet en rivalisant avec sa chevelure du même ton. Il passa, comme un tic incroyablement persistant, sa main dans ses cheveux fins et fades.. Puis, il se détendit, son esprit se vida l’espace d’un moment. L’homme retrouvait alors cet espace cher et précieux qui était sien. Si l’on avait le nez fin, on pouvait percevoir l’odeur de vieilles pages jaunies et d’encre provenant de ses trop nombreux encriers. La pièce était spacieuse et incroyablement chargée d’objets de diverses provenances; des étagères pleines, des tableaux ravissants, carte du monde, télescope, sculpture, une petite réserve remplie de bonheurs alcoolisés et joliment embouteillés. Ce fouillis, il l’adorait. Un grand désordre intellectuel, c’est ce qui pouvait le mieux représenter cette pièce, et indirectement Anton. Un déluge de savoir et d’histoire, le tout compacté en un seul endroit qui lui appartenait tout entier…Il en soupira d’aisance, tout en se retournant lentement. Il prit entre ses mains le petit paquet négligemment emballé, s’apprêtant à l’ouvrir avec appréhension et dégoût.. puis s’arrêta lorsqu’il remarqua que nul autre que son cher cousin était en silencieuse contemplation devant son éternel jeu d’échec, bien installé dans l’un de ses imposants fauteuils de capiton. Si imposant et disposé d’un angle particulier, aussi bien qu’il ne l’avait point aperçut lorsqu’il était pénétré dans la pièce. Aussitôt que l’effet de surprise se fut dissipé, un fin sourire s’étira sur le pâle visage du jeune homme. Il reposa vivement le paquet sur son bureau. Cela pouvait bien attendre, ce n’était pas important.. À pas feutré, il se retrouva rapidement derrière le fauteuil occupé par le souverain. Il glissa ses longs doigts minces sur le siège, fléchit les genoux pour parler à la hauteur de son oreille et dit d’une voix faible :


- Vous me semblez bien songeur, votre majesté.. J’oubliais presque que les abîmes de votre esprit étaient aussi tracassées que les miennes..

Dit il simplement, pour arracher le roi à ses pensées en douceur. Cet homme, il l’appréciait énormément. Sa façon de penser, d’agir, de marcher.. Nikolaus Von Rabe était un être fascinant, diablement intriguant. Anton voudrait pouvoir se vanter d’être capable de le décortiquer, de le lire à son aise, de le rendre aussi humain et simple que les autres… Mais il ne pouvait pas. Comme lui et quelques autres, il était un homme d’exception. Pour cela, il le respectait, sa personnalité et ses idées comprise. Les deux cousins ne se ressemblaient aucunement sur le plan physique, mis à part leur teint pâle, mais se rejoignaient sur quelques points inquiétants sur le plan mental.. Il s’approcha ensuite du fauteuil situé juste en face de celui où son hôte était déjà installé, puis exécuta une gracieuse révérence à son intention. Rituel habituel qui l’amusait profondément. Anton prit ensuite place devant Nikolaus et déposé sa canne argentée contre l’accoudoir de son siège. Il laissa quelques secondes son regard gris s’attardé comme une caresse sur le jeu finement sculpté dans le marbre devant eux, avant de poser son regard vif sur son interlocuteur.

- Il est bien rare que vous m’offriez une audience à une heure si matinale, Nikolaus. Cela n’enlève rien au plaisir et l’honneur de converser avec vous, tant que cela ne se reproduise pas trop souvent.. en marquant une pause, sur une note qui se voulait beaucoup plus humoristique que sérieuse. J’imagine que ce brave Abealard vous a mis au courant de la réjouissante nouvelle. Je possède quelques autres informations à ce sujet qui, j'en suis certain, pourraient bien vous intéresser.

Anton posa tranquillement son coude droit sur l’accotoir à la fin de ses dires, posant sa tête en appuie sur sa main, légèrement inclinée dans la même direction. L’homme fixait toujours son cousin, puis ajouta sur un ton légèrement intrigué..

- Vous tombez bien, très bien même. Outre l’assassinat de votre père, je souhaitais m’entretenir avec vous sur un sujet beaucoup plus actuel et dérangeant.

Il eut un petit sourire en coin, laissant légèrement entrevoir ses dents d’un blanc éclatant. Il avait pensé, oui.. Il avait résout également, en ce qui concernait Uther. Il avait beaucoup songé et n’avait pas tardé à réaliser la délicatesse de la situation dans laquelle ils se trouvaient.. À l’heure où l’on contestait le pouvoir absolu, un régime politique qui était au pouvoir depuis des lustres.. un simple petit obstacle pouvait apporter des répercutions énormes, effarantes. Un moment de silence, où il se sentit absorbé par le fil de ses pensées, des possibilités, des embrouilles et des éventuels complots. Il avait choisi d’œuvrer dans un milieu capricieux et exigeant.. Rempli d’hypocrites, de visages à deux faces. De personnes fichtrement vives d’esprits, comme d’autres complètement dénuées de toute volonté propre. C’est ce qu’il aimait, ce qui l’excitait. Comme un terrain de jeux particulièrement précieux. Il voyait se dresser devant lui une route longue et incroyablement tortueuse.. et c’était bien ainsi. Si tout fonctionnait comme on le désirait, la vie serait une suite routinière et rapidement lassante d’évènements qui perdraient trop rapidement leurs délicieuses saveurs! Non, il valait mieux se battre… à sa façon.

- J’espère que vous ne voyez aucun inconvénient à ce que j’utilise les pièces noires, votre altesse. Une longue discussion s’amorce..

Ses yeux étaient rivés sur une pièce en particulier; Le roi blanc, puissant, stratégique, entouré d’alliés loyaux.. pourtant menacé, dans son incontestable magnificence, par ses adversaires coriaces et plus futés qu’il ne voulaient bien le croire.
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Nikolaus Von Rabe
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MessageSujet: Re: Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec.   Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec. Icon_minitimeDim 6 Avr - 17:43

Dans la pénombre de la grande pièce, Nikolaus fixait encore le jeu d’échec qui se tenait sur la petite table devant lui. Il attendait toujours ce cher Anton pour savoir ce qu’il devient et en même temps avoir des informations sur la mystérieuse mort de son père. Bref, les mains jointes devant sa bouche, les yeux fatigués de Nik était en fait fixé sur le roi blanc. Une petite réflexion lui vint à l’esprit… Ce roi là avait tout pour lui : De fidèles pions qui sont prêts à se sacrifier pour lui, deux tours pour lui donner une structure fiable, d’honorables cavalier qui attaquent en stratégie, deux fous sournois qui mènent bon compte en se faisant oublier et… une reine. La plus redoutable des pièce d’un jeu d’échec. Le roi, lui, était faible. Sans cet entourage, il n’était rien. Une reine pour le supporter… Le monarque d’Autriche s’est tout simplement adonné à se comparer avec ce roi blanc qui ne semblait pas avoir de problèmes… car la partie n’était pas commencée! Et pourtant, ce roi blanc avait seulement ces cases noires et blanches à dominer pour en finir avec le détestable roi noir. Nikolaus avait un pays en déroute et n’avait pas de femme.. le roi blanc n’avait qu’un vulgaire plancher à couvrir et une reine redoutable à ses côtés. Le roi blanc avait tout pour lui…

Soudainement, la porte du local s’ouvrit pour laisser passer un homme tout aussi charmant que Nikolaus. Il s’agissait bien sûr d’Anton. Ce dernier ne sembla pas remarquer la présence de Nikolaus, qui gardait le regard rivé sur son roi blanc. Anton fit quelques trucs avant de remarquer la présence de son roi bien aimé. Tranquillement il s’approcha pour lui chuchoter quelques mots à l’oreille. Brusquement, des serres invisibles vinrent agripper Nik pour le tirer de ses rêveries. Revenant dans le monde, il ne quitta pas le jeu d’échec des yeux, toutefois, ignorant presque Anton, si ce n’était de ce réveil. Anton continua de parler à Nikolaus tout en allant s’asseoir dans le fauteuil en face du monarque. Anton… le cher cousin de Nik. Ce dernier admirait le mystérieux être. Bref, après que Anton invita son roi à faire une partie, Nikolaus releva la tête, pour regarder son stratège dans les yeux…

- Prenez les noirs, cher Anton. Dit-il. J’ai développé une certaine relation avec le roi blanc… Vous étiez encore absent toute la nuit, dois-je conclure… Je vous offre cette… « audience » parce que les tracas d’un vilain cauchemar me hante et que me lever tôt ma fait le plus grand bien. Abealard m’a en effet dit que vous aviez des informations intéressantes par rapport à la mort de Uther… Alors discutons, Anton. Vous me semblez bien calme pour quelqu’un qui a une nouvelle dérangeante à m’annoncer… Cela semble plus important qu’un fait du passé déjà bien loin… Commençons par cela. Pourtant… je ne vois pas comment vous pouvez trouver des informations aussi pertinentes quand vous n’êtes presque jamais dans vos appartements. Dois-je conclure que vous ne dormez jamais? Le manque de sommeil pourrait rendre fou un être aussi imprévisible que vous.

Toujours fixant le jeu d’échec, Nikolaus parlait avec lenteur. Pendant qu’il parlait, il saisit le pion juste en haut du roi et l’avança d’une case. La bataille avait déjà commencer. Juste avec ce mouvement subtile, le roi blanc n’avait plus autant d’impacte qu’il en avait il n’y a pas si longtemps. Une faille dans les pions mènerait à une perte total des troupes… Seul le cavalier et sa fidèle monture pourrait sauter par dessus la rangée de pions pour attaquer directement le roi. Maintenant qu’une petite brèche est créée, n’importe qui de surprenant peut parvenir à bout du roi. Une vrai scène de bataille passait devant les yeux de Nik. Revenant à sa conversation, il releva la tête sur Anton.

- J’ai l’impression que vous n’étiez pas pour rester longtemps… Je me trompe? Ce paquet semble si important… Bref, ce n’est pas très pertinent dans le moment, vous aviez quelque chose à me dire. Veuillez procéder, que je parte au plus vite pour vous laisser dans vos affaires. J’espère que les nouvelles ne sont pas trop mauvaises, je pourrais devenir irritable… Oh et j’ai faillis oublier : Vous connaissez quelque chose à propos de ces créatures sanglantes qui attaquent leurs victimes de leurs crocs en pleine nuit? Je parle bien sûr de vampires. J’ai envoyé Abealard me chercher des informations dans la bibliothèque sur le sujet. Bref, vous disiez?

Nikolaus restait assit, les jambes croisées ainsi que les mains devant sa bouche. Il attendait une réponse de Anton et espérait franchement que ce soit de mauvaises nouvelles. Un peu d’action dans les journées banales de Nikolaus ne pourrait pas faire de mal. Cela lui permettrait peut-être de sortir prendre l’air, aussi.
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MessageSujet: Re: Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec.   Crocs-blancs, vieil homme et jeu d'échec. Icon_minitime

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