Patronyme: Von Rabe
Prénom: Anton
Surnom: Que pourrait-il mieux lui aller que le Fou du Roi? Ceci lui sied comme un gant.. Bien que ce surnom soit seulement celui que l’on chuchote dans son dos ou qu’on lance pour se moquer. Sous un jour plus respectueux, les formules plus adéquates, preuve d’un égard plus flagrant, comme Monsieur le Stratège, Sir Anton Von Rabe sont utilisées.
Âge: 31 ans
Nationalité: Autrichienne, quelle question!
Race: Un simple humain dans toute sa splendeur et sa complexité.
Parti: Monarchie
Classe: Aristocrate
Fonction: Fidèle Stratège du Souverain d’Autriche.
Description Physique: Un visage long, mince et blafard. De grandes cernes sombres trônent fièrement sous ses yeux gris qui brillent d’une lueur inquiétante, résultat de longue nuit d’insomnie passée à faire quelque chose de plus constructif que de reposer son esprit tourmenté. Des sourcils fins et une barbe soigneusement rasé viennent compléter le tableau, souligner par un nez particulièrement long, mince et légèrement pointu. Un visage énigmatique encadré par des cheveux mi-longs d’un blond fade, plus terne en se rapprochant du cuir chevelu. Un homme très grand, mais possédant une carrure plus ou moins extraordinaire. Plutôt frêle mais d’une grandeur dépassant de large la moyenne, il inspire le respect par l’air tantôt sérieux, songeur, et tantôt illuminé d’un brin de folie ou d’une idée fantastique. Un regard où luit détermination, curiosité, animosité… La flamme d’une éternelle jeunesse d’esprit, me direz-vous? Si seulement c’était aussi simple..
Anton Von Rabe n’est pas ce que l’on qualifierait de beau, mais il ne s’en soucie guerre. Bien sûr, il apprécie la beauté comme tout être l’a un jour fait. Il apprécie le physique des jeunes jouvencelles, mais ne leur envie pas cette dite beauté. Que réside en cette soit-disant beauté? Qu’un bel emballage ne renfermant la plupart du temps, à son humble avis, bien peu d’intellects, de savoirs.. Rien ne pouvant attirer son attention. La beauté, un don qui vous file entre les deux lorsque vous vous rapprochez chaque jour de votre lit de mort.. Ce n’est pas comme le savoir, l’intelligence! Cela se cultive, se travaille, s’enrichie, se perfectionne!
Bien qu’il ne soigne pas particulièrement son apparence, il possède un chic naturel et des habits sobres et classiques. Anton arbore fièrement quelques objets d’apparats, comme une canne de bois teint entièrement noire, surplombé d’un manche argent finement travaillé, qu’il traîne avec lui en quasi permanence, afin de se donner un genre peut-être.. Cela fait parti de son personnage. Il est richement vêtu vu son statut, mais même les plus beaux habits ne réussissent à lui redonner cette étincelle de vie qui semble lui manquer.. À première vu, Anton Von Rabe semble fade, sans bien peu d’intérêt.. Détrompez-vous, un personnage fascinant se cache derrière ce jeune homme aux traits sombres.
Description Caractérielle: Vous êtes bien courageux, mes chers amis, si vous souhaitez vous aventurez dans les sombres méandres de l’esprit de ce Von Rabe. Premièrement, il est primordial de savoir qu’il est obsédé par l’âme, mais surtout l’esprit. Il tente par tout les moyens de le comprendre, le disséquer. Bien entendu, il passe, et a passé, la plus claire partie de son temps à enrichir son savoir toujours et encore. Cet homme a dévoré une quantité trop importante d’ouvrages, de romans ou de diverses doctrines de tel ou tel grand homme qu’il ne doit pas, lui-même, se souvenir de tous. Il accorde donc grand intérêt aux hommes, et même quelques femmes surprenantes, à l’esprit aussi vif, souvent plus, que le sien. En cas contraire, il ne manifeste, avec grande raison, aucun intérêt envers un être futile, et plusieurs cas lui ont procurés un immense déplaisir. Plusieurs fois, il aurait pu éprouvé de la pitié, mais il n’en ressortait qu’un fort sentiment de dégoût. Anton est donc prompt à discuter et échanger ses nombreuses opinions avec qui bon lui semble digne d’intérêt. Le stratège reste un personnage, qui à première vu, semble extrêmement calme et posé, qui passe de nombreuses heures le nez dans les livres ou sur son luxueux jeu d’échec. Il vous semblerait enraciner à ce fauteuil de velours pourpre, devant lui son échiquier et devant l’âtre vide, dans cette pièce formant ses appartements, entouré de ces murs recouverts de bouquins. Lorsque vous l’aurez vu s’entretenir avec le roi, ou tout autre homme important, vous aurez un tout autre avis..
Il se déplace de long en large, habile, gracieux. Un orateur intéressant, enflammé par les ardeurs de ses discours, emballé par ses idées folles ou brillantes, parfois les deux. Il semble un tout autre homme, frôlant le bord de la folie.. mais ne traversant pas cette fine distinction. Désignons le donc seulement d’excentrique. Il n’y a pas seulement lorsqu’il soumet quelconques conseils à son souverain qu’il est aussi intéressé, il est un grand admirateur d’art. L’art lui-même est une chose essentielle à l’esprit, une voie, entièrement façonné par l’homme, d’exprimer ses états d’âmes, aussi bien que ses bon coups, ses pulsions et ses plus noires envies. La musique, le théâtre, tout, tout pour enrichir son intellect, son éventail de savoir. Il est donc rusé, très intelligent et logique. ( Il n’a d’ailleurs jamais grands adversaires réussissant à le défaire au échec ) Il aime.. Il aime les femmes, bien entendu. Il ne se nourrit que de relations purement charnelles et cet homme ne prendra jamais femme, oh grand dieu non.
Il n’est pas d’une grande bravoure, mais ne considère pas sa lâcheté comme une faiblesse, mais plutôt comme un instinct de survie. Anton redoute la mort plus que tout, autant qu’il l’appréhende, qu’il voudrait en percer les mystères. Toutes ces thèses sur la vie après la mort, le paradis, l’enfer.. que des suppositions qui ne sont pas fondés sur du roc. Il voudrait savoir, mais à quoi pouvait bien servir ce nouveau savoir, et tous les autres si minutieusement accumulés, six pieds sous terre? De plus, il ne croit en aucun cas à la religion catholique. À leur époque, les hommes de sciences prouvent que ce qui avaient été attribués au Tout-Puissant n’était qu’échantillon de la puissance des Astres, de la nature elle-même! Tout ce qui ne peut se prouver ne peut-être sérieusement prit en considération. Jamais vous ne le verrez à l’église, lui valant cette réputation de mauvais chrétien. Dieu soit loué, son âme est sauvé, il est effectivement baptisé. ( Anton Von Rabe prend bien soin de ne pas parler de questions religieuses avec son supérieur, simple précaution.. ) Il suit donc un code de valeurs morales établit par sa propre personne, afin de ne pas semer le chaos. Une de ses valeurs est la famille, et soutient du mieux qu’il le peut son cousin. Anton apprécie sa position qui lui permet de mettre à nue toutes ses compétences. Il accorde un grand respect envers le Roi, qui bien que plus jeune que lui, est un homme impressionnant. Il n’ose pas trop le confronter ou le remettre en question, ne souhaitant pas perdre son titre. Il le mérite bien, mais cet homme est tellement imprévisible.. Il est fidèle au mornaque, bien entendu. Sa fidélité comporte par contre une seule faille; si jamais le régime monarchique venait à s’écrouler, il n’allait pas rester là bêtement à couler avec le navire.. Lâcheté? Non, esprit de survie..
Fait particulier.. Il redoute particulièrement les incendies de peur que tout ses livre et ses écrits ne sombrent dans l’oubli, qu’ils finissent en cendres froides.. De ce fait, vous verrez bien rarement un feu convivial brûlé dans l’âtre de sa cheminé, à moins de froid glacial insoutenable. Pour cette raison banale, il ne fume jamais mais s’adonne aux plaisirs de l’ivresse à l’occasion.
Histoire: Anton est né il y a exactement 31 années de cela, durant une maussade nuit automnale de l’année 1785. Il est inutile de s’attarder à la naissance, et ces environs, de la vie de cet homme surprenant, puisque rien digne d’attention s’y produit. Il était un poupon bien ordinaire, qui passait son temps au sein de sa nourrice. C’est donc lorsqu’il atteint ses sept ans; c’est à cet âge précis qu’il apprit à lire convenablement. Bien sûr, son père étant un des frères cadet du roi d’Autriche, il eut droit à un instituteur privé plus qu’instruit dès ses six ans… Oui, le petit, gamin déjà blafard à l’époque, apprenait très rapidement, de manière que son instituteur vantait déjà un bel avenir au garçon, auprès de son paternel. Dès qu’il eut la capacité de s’enrichir du savoir des autres, il en profita au maximum. Au début, il lisait avec difficulté et lenteur, mais réussit avec acharnement à dévorer de plus en plus de livres. Heureusement, le vaste manoir familial était une vraie mine d’or en ce qui concernait les bouquins..
Nous pouvons séparer la jeunesse de ce Von Rabe en deux parties; une partie à apprendre plusieurs phénomènes, faits, doctrines à l’aide de bouquins et de son vieil instituteur qui ressemblait à un vieux lion à la crinière blanche. Nous appellerons cette période l'enfance.
Durant son enfance, Anton passait ses journées dans la bibliothèque avec le vieux lion, à apprendre à écrire, lire et compter. Lorsqu’il gagna en âge, il se lança dans la littérature, l’arithmétique et la philosophie. Il passait la journée à se faire bourrer le crâne de tout ses concepts, et il était loin de s’en plaindre! Puis, il passait sa soirée entière dans les nombreux ouvrages que comptaient la bibliothèque familiale. Le gamin s’y glissait même la nuit afin de poursuivre son exploration au sein de ce monde abstrait fascinant. Ses frères n’avait pas hérité de cette soif d’apprendre, on pouvait plus facilement les qualifier d’enfants normaux. La plupart de ses frères finirent dans le domaine militaire. Son instituteur était charmé par son élève, et l’aurait facilement qualifié de surdoué.. mais plus le temps avançait, plus son comportement devenait particulier, bizarre.. À son humble avis, cet enfant possédait un esprit bien particulier, ce qui était la seule chose qui le priverait d’un avenir brillant. Le vieux lion assurait toutefois à son père qu’il était excellent, ce qui était plus que vrai. Comme si son père s’en préoccupait, il avait mieux à faire. Anton n’eut jamais de bonne relation avec ses parents, et il s’en moquait éperdument. Lorsqu’il eut quatorze ans, et dévoré plus de livre qu’un homme pouvait en lire en une vie, il supplia son vieux maître de lui apprendre l’art de la rhétorique, qu’il appliqua bien rapidement à sa propre manière.. Il suffit d’être ouvert et de ne pas le prendre au premier degré..
Ensuite, la deuxième partie fut consacré à expérimenter la vie de façon plus concrète, en explorant l’univers qui l’entourait depuis plusieurs années, alors qu’il était acharné à tout apprendre, tout de façon concentré dans des ramassis de feuilles jaunis qu’il adorait tant. Appelons cela l’adolescence.
Comme dans la vie de tout être, l’adolescence se déroula à un rythme effréné, bousculé et bourré d’expériences particulièrement délicieuses ou décevantes. Alors qu’Anton avait passé les quinze premières années de sa vie cloîtré à la maison, il passa le plus clair de son temps à l’extérieur de celle-ci durant cet âge. Il découvrit bien des choses, et surtout s’invita bien souvent à la résidence du roi. Il aimait déambuler là-bas, tout semblait encore plus grandiose que chez lui; et il y avait de nouveaux bouquins.. et son petit cousin de cinq années plus jeune. Un gamin pas ordinaire, lui aussi. Dire qu’il serait un jour souverain d’Autriche.. Anton ne l’enviait pas, du tout même. Il le plaignait, trop de responsabilités! Il lui parla quelques fois, sans toutefois devenir très proche de lui. Il était intéressant, certes. Nikolaus jouissait d’une éducation encore plus suivie et poussée que la sienne.. alors il était certainement intéressant! Son père désapprouvait grandement ses escapades au palais royal, puisqu’il n’avait jamais accepté le fait qu’Anton, destiné au trône d’Autriche puisque le souverain ne voulait aucun enfant, se fasse stupidement doubler et remplacer par ce bambin qui n’était qu’un accident..
Hors des murs du palais royal, il vagabondait dans les rues populaires et les ruelles malfamés. Il voulait voir si ce qu’on disait dans les livres, qu’on apprenait à l’état brut pouvait s’appliquer à cette '' École de la vie ''. C’est alors qu’il prit parti d’affaires plus ou moins honnêtes, mais il fut discret et cette partie de sa vie reste nébuleuse. Une phase d’expérimentations, de bons coups, des parties de débauche également. C’est aussi durant cette période qu’il apprit à manier de manière plus que satisfaisante le sabre, aussi bien qu’il s’en fit confectionner une à mesure selon ses exigences.
Lorsqu’il atteint ses vingt ans, il disparut tout simplement de la carte, sans laisser un mot ou un seul indice à qui que ce soit. Comme si il était assez stupide pour se laisser enrôler bêtement dans les forces qui essayaient de protéger cette ville, Evergloth, des forces françaises! Il avait réussit à se défiler jusque là, et il n’avait pas trop le choix de partir car son père refusait que l’un de ses fils se dérobent au devoir envers son pays. Ayant malencontreusement reçu une formation militaire, il était plus qu’éligible à l’obtention d’un rôle au sein de cette guerre. Lâcheté? Non, instinct de survie. Il savait bien qu’un homme comme lui ne devait pas aller se faire tuer bêtement pour une cause perdue d’avance.. Cette crise était tellement mal géré à son avis.. Il se tenait bien au courant et désapprouvait la plupart des initiatives prises par les forces autrichiennes. De ce temps, son avis importait peu…
Anton attendit donc que cette situation finisse, ce qui dura deux ans. En 1807, après avoir visité l’Allemagne, la Suisse et l’Italie, ( Il acquérra notamment de fortes bases de français et de l’italien ajoutant aux langues qu’il parlait déjà ) et s’être débrouillé avec une extraordinaire débrouillardise pour un petit fils de riche, il revint au pays. Direction? Le palais royal, pour y voir son cousin devenu roi depuis peu..
Suite à quelques années d’errance au sein du palais royal grâce à la bonté du grand Nikolaus, Anton finit par piquer la curiostié de ce dernier. Si bien qu’il en fit son conseiller, son stratège, ayant confiance en l’esprit vif et brillant d’Anton, de ses idées surprenantes et parfois même irrationnelles qui finissent à prendre beaucoup trop de sens. Une certaine complicité naquit entre les deux cousins, du moins c’est ce qu’il crut comprendre. Il respecte et offre sa confiance entière au souverain. De plus, il lui est reconnaissant. Anton adore ce titre qui lui permet de garder ses neurones bien vivant, de nourrir une partie de son excentricité. Un jeu bien agréable, plus qu’intéressant. Oui, agréable, mais peut-être dangereux..
Signes Particuliers: Son air absent ou cette inquiétante lueur brillant dans son regard vitreux lorsque vous réussissez à le sortir de sa torpeur, attirer son attention et attiser ses passions. Ou encore cette luxueuse canne qu’il trimballe pour le plaisir, le look.
Armes: Il porte un sabre classique comme simple objet d’apparat lors de cérémonies ou réunions officiel, ou lorsqu’il se promène en Evergloth pour une simple sortie ou autre occupation nocturne comme moyen de défense.